Le 29 août 1977, après avoir repensé et décentralisé ses structures administratives, le Collège régional Bourgchemin s’est engagé avec la DGEC (Direction Générale de l’Enseignement Collégial) du ministère de l’Éducation, dans un processus d’évaluation de l’expérience pilote qu’est la régionalisation.
À l’hiver, la Commission pédagogique propose que la Direction des services pédagogiques élabore une Politique cadre de correction du français écrit.
En mars, dépôt du rapport du comité directeur chargé de l’évaluation de la régionalisation. Les recommandations du comité : « (…) découlent d’une toile de fond généralement négative (…) » La conclusion générale est : « Le Collège régional Bourgchemin est perçu comme étant fondamentalement une création politique, recouvrant une région artificielle. Le sentiment d’appartenance à un tel système d’enseignement collégial se situe, par conséquent, uniquement au niveau local, tandis que l’insatisfaction générale face à la régionalisation, telle que vécue, croît et s’accentue progressivement. » En conséquence, le Comité directeur recommande de s’orienter dès maintenant vers la création de trois collèges autonomes qui maintiendraient certains services communs.
Le 11 mai 1978, adoption par le Conseil d’administration d’une résolution à l’effet d’entreprendre les procédures visant à mettre fin à la régionalisation et de créer trois collèges autonomes
À l’hiver, à la suite de l’entrée en vigueur de nouvelles stipulations de la convention collective des enseignants, éclate un conflit local sur le non-réengagement de plusieurs enseignants non permanents : grève, enquête ministérielle, comité d’enquête du Cégep régional, démissions du directeur de campus et du directeur des Services pédagogiques, et finalement recours à l’arbitrage. Règlement final par décision arbitrale à l’automne 1978 qui annule le non-réengagement.